Textos de los informes que elaboraron los diez círculos en que se distribuyeron los participantes en el Sínodo sobre la Familia en el Vaticano durante la segunda semana de trabajos.
Los participantes en el Sínodo trabajaron en grupos los temas integrados en la Relatio post disceptationem, documento intermedio que sintetizó las intervenciones durante la primera semana de trabajo, del 6 al 10 de octubre.
Este sábado 18 será sometido a votación de los participantes una Relatio Synodi, con base en estas intervenciones, y lo resultante será un documento que durante un año se analizará en las distintas diócesis del mundo (Iglesias locales), para luego participar en la Asamblea Sinodal Ordinaria que se realizará en octubre de 2015 (la actual es III Extraordinaria desde que se se instituyó la figura del Sínodo en la Iglesia Católica Occidental (Romana), recuperando esta de las Iglesias Orientales.
Versiones textuales difundidas por la Sala de Prensa del Vaticano
Relatio -
Circulus Gallicus "A"
Moderator:
Em.mo Card. Robert SARAH
Relator: S.E. Mons.
François-Xavier DUMORTIER, S.J
Je voudrais présenter ce rapport en cinq moments:
- quelques considérations générales;
- à propos de la première partie de la Relatio post
Disceptationem;
- à propos de la deuxième partie;
- à propos de la troisième partie;
- quelques réflexions
en conclusion.
1. Quelques considérations générales.
Je pense pouvoir dire, au nom de tous ceux et
celles qui ont participé à ce Circulus, qu’a été très apprécié le caractère
ouvert, simple, fraternel de rencontres vécues dans la simplicité, avec un fort
sens de notre responsabilité, et dans la confiance mutuelle. Cela nous a permis
un travail intense puisque nous ne nous sommes pas limités à écrire des
amendements mais nous avons proposé en plusieurs endroits clés du texte une
nouvelle formulation.
Je pense devoir exprimer aussi l’émotion et le
désarroi qu’a provoqués la diffusion d’un document que nous considérions comme
un simple- bien que très utile - document de travail, donc provisoire. Ce que
nous avons vécu, à savoir la dimension contre-productive de cette diffusion,
nous semble devoir conduire à évaluer avec soin les causes et les conséquences
d’un événement qui, en semant perplexités et questions, n’a pas aidé la
réflexion.
Nous avons fait l’expérience de la pluralité et de
la diversité des situations ecclésiales. Toutes les Eglises locales ne sont pas
également ni de la même manière concernées ni touchées par les problèmes
soulevés. Davantage conscients de cette réalité, nous souhaitons qu’une
certaine autonomie soit laissée aux Eglises locales dans la recherche de
réponses aux préoccupations pastorales qui sont les leurs.
Enfin, nous avons constaté dans nos travaux
l’importance d’une réelle vigilance et rigueur dans l’emploi des mots que nous
utilisons- ainsi des termes de couple, de mariage, d’individu ou de personne.
2. A propos de la première partie de la Relatio.
Il nous a semblé important de considérer les
lumières et les ombres des réalités conjugales et familiales dans le contexte
de nos sociétés et du monde actuel en épousant le regard du Christ sur les
hommes: les défis à affronter et à vivre peuvent alors se vivre, selon la
tradition de l’Eglise, avec une attitude d’accueil, de compréhension et de
compassion. Cela nous a conduits à insister, au -delà de la pauvreté, sur la
misère déshumanisante qui est une des causes majeures de la précarisation et de
la destruction des familles, sur les "périphéries de misère qui entourent beaucoup
de grandes métropoles…les situations de violence et de guerre et leurs
conséquences". Nous avons aussi désiré affirmer que la vie affective se
développe, se structure et se réalise de façon privilégiée dans le cadre de la
vie familiale. A cet égard, nous avons pensé important de mettre en évidence
les éléments positifs des situations familiales, les valeurs, les générosités
dont nous sommes témoins, ce qui construit au lieu de détruire … c’est à dire
tout ce qui stimule l’Eglise dans son devoir d’exprimer une parole de vérité et
d’espérance pour nos contemporains et d’interpeller certaines organisations
internationales sur la manière de lier leur aide à l’acceptation de leur propre
conception de l’homme, du mariage et de la société.
3. A propos de la deuxième partie de la Relatio.
L’examen de ce texte a soulevé des questions qui
nous ont conduits à choisir une réécriture de cette partie et à la proposer
comme telle, si cela peut aider è l’élaboration d’un prochain texte sur le
chemin de réflexion où l’Eglise est engagée. Notre texte est résolument
christocentrique: il met au centre le Christ, sa personne et sa parole,
l’appartenance au Christ et l’expérience personnelle du Christ dénonçant la
dureté de coeur et incarnant la pédagogie divine de patience et de miséricorde
jusque dans sa passion, sa mort et sa résurrection. C’est en effet sur l’attachement au Christ et l’appartenance au Christ
depuis le baptême que se fonde le sacrement du mariage.
Constater les
échecs de l’amour et les unions imparfaites qui se multiplient appelle une
attention pastorale qui sache respecter ces personnes, encourager les efforts
de repentance et offrir l’appui fraternel de la communauté chrétienne à
laquelle elles appartiennent. Un tel constat ne doit pas faire oublier les
familles qui vivent avec cohérence et fidélité le mariage chrétien et rendent
ce témoignage au travers de leurs joies mais aussi en dépit d’épreuves comme la
pauvreté, le chômage, la maladie, le deuil, la stérilité et les difficultés
dans l’éducation des enfants.
4. A propos de la troisième partie de la Relatio.
Sur le rapport entre les divorcés remariés et les
sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, notre texte dit qu’il
importe de "ne pas changer la doctrine de l’Eglise sur l’indissolubilité
du mariage et la non-admission des divorcés remariés aux sacrements de la
Réconciliation et de l’Eucharistie mais d’appliquer cette doctrine constante de
l’Eglise aux situations diverses et douloureuses de notre époque avec un regard
renouvelé de compassion et de miséricorde sur les personnes". Nous pensons
comme une priorité que soient facilités l’examen des mariages douteux et
l’accélération des procédures pour les déclarations de nullité matrimoniale. Il
importe aussi d’avoir un langage qui soit positif et propositif et de
considérer de manière distincte des personnes qui vivent des situations
différentes.
Concernant l’accueil des personnes homosexuelles,
il nous semble clair que l’Eglise, à l’image du Christ Bon Pasteur (Jn
10,11-18), a toujours voulu accueillir les personnes qui frappent à sa porte,
porte ouverte à tous, qui sont à accueillir avec respect, compassion et dans la
reconnaissance de la dignité de chacun. Accompagner pastoralement une personne
ne signifie valider ni une forme de sexualité ni une forme de vie.
5. Quelques réflexions en conclusion
Le mariage et la famille sont véritablement au
coeur d’enjeux cruciaux aujourd’hui: l’auto-compréhension de l’homme
d’aujourd’hui et les enjeux anthropologiques actuels- l’analyse des causes
socio-économiques de la fragilisation de la famille- la réflexion sur le lien
entre mariage, famille et société- l’approfondissement biblique et théologique
de ce que nous avons réfléchi trop rapidement…L’important travail mené
jusqu’ici nous semble requérir maintenant qu’une réflexion approfondie –
notamment anthropologique et théologique- soit entreprise et menée de la
manière la plus appropriée avant le Synode de l’année prochaine. Nous ne
pensons pas qu’une commission ad hoc conviendrait; nous pensons important que
les questions soient abordées dans toute leur ampleur et que les diverses
conférences épiscopales soient impliquées dans cette réflexion.
[03042-03.01]
[Texte original: Français]
Moderator: Em.mo Card.
Christoph SCHÖNBORN, O.P.
Relator: S.E. Mons. André LÉONARD
Notre travail
s’est déroulé dans un beau climat de franchise et d’écoute mutuelle. Tous ont
apprécié cette « palabre » universelle où les voix de l’Europe, de
l’Asie et du Moyen Orient, de l’Afrique et de l’Amérique du Nord ont résonné en
des timbres fort diversifiés, mais de manière généralement symphonique. Les constats et les
enjeux ont pu être clarifiés grâce aux expériences si diverses au sein d’un
même groupe linguistique.
Nous avons salué avec gratitude la présence des
laïcs, hommes et femmes – des couples principalement – qui nous ont touchés et
édifiés par leur « témoignage » vécu, parfois plus performant que nos
« élucubrations » théologiques, indispensables, elles aussi,
pourtant.
Dans nos tout
premiers échanges, en réaction aux innombrables interventions des Pères
synodaux, notre attention s’est d’abord portée sur deux enjeux
principaux :
1. Comment unir doctrine et discipline, approche dogmatique et proximité
pastorale ? Comment conjoindre l’amour de la vérité et la charité
pastorale d’une manière qui ne choquera ni le fils cadet ni le fils aîné de la
célèbre parabole rapportée par Luc ?
2. Comment prendre en compte la grande variété des situations pastorales
à travers le monde et en renvoyer éventuellement le traitement aux Conférences
épiscopales nationales, régionales ou continentales, en vertu du principe de
subsidiarité, tout en respectant la catholicité et donc l’universalité de
l’Église, d’autant plus que beaucoup de problématiques essentielles sont liées,
en même temps, aux traits fondamentaux de la nature humaine ?
Tout en regrettant globalement un style touffu,
filandreux, excessivement verbeux et donc, assez généralement, ennuyeux – style
encore aggravé par la traduction dans une autre langue – nous avons surtout
réagi en produisant des modi sunstantiels sur des points essentiels qui sont
les suivants :
1. Faute de majorité absolue (9 pour, 5 contre, 4 abstentions), a été
écarté le recours au concept de « gradualité », à l’analogie
œcuménique développée par Lumen gentium (§ 8 :
« subsistit in ») et à l’expression patristique « semences du
Verbe », chaque fois que ces expressions risquaient, à tort, d’être
comprises comme la légitimation a priori de situations de vie irrégulières,
voire peccamineuses, même si nous reconnaissons que, a posteriori, plusieurs de
ces situations peuvent être un chemin ou une étape vers une situation
meilleure.
2. Quant à la possibilité d’accéder aux sacrement de la Réconciliation
et de l’Eucharistie, certains Pères ont argumenté, dans une perspective à la
fois doctrinale et pastorale, en faveur de la discipline actuelle en vertu de
son fondement doctrinal, constamment confirmé par le Magistère de l’Eglise.
D’autres Pères, inspirés par le même souci doctrinal et pastoral proposent au
Magistère de l’Eglise d’adopter une autre discipline, mais à des conditions
bien précises (Cf. n.47 de la Relatio Post Disceptationem).
3. Nous avons demandé que la pratique de la « communion
spirituelle », recommandée traditionnellement à ceux qui, pour diverses
raisons, ne peuvent pas communier « sacramentellement », soit étudiée
et évaluée en ses fondements théologiques et, si elle est accréditée par cet
examen, soit promue et mieux diffusée parmi les fidèles.
4. Nous avons souligné avec force que, même si elle ne peut légitimer
toutes les situations de vie, la miséricorde du Seigneur et de son Église
rejoint, par contre, chacun dans sa situation de vie afin de nous conduire tous
sur un chemin de vérité, de conversion et de paix.
5. Nous avons redit notre respect et notre accueil
aux personnes homosexuelles et avons dénoncé les discriminations injustes et
parfois violentes qu’elles ont subies et subissent encore parfois, y compris
dans l’Église, hélas ! Mais cela ne signifie pas que l’Église doive
légitimer les pratiques homosexuelles et encore moins reconnaître, comme le
font certains États, un soi-disant « mariage » homosexuel. Au
contraire, nous dénonçons toutes les manœuvres de certaines organisations
internationales visant à imposer, par voie de chantage financier, aux pays
pauvres des législations instituant un soi-disant « mariage »
homosexuel.
6. Enfin, nous avons voulu présenter de manière positive et actualiser
pour aujourd’hui l’inspiration prophétique qui a animé le bienheureux Paul VI
quand, dans son encyclique Humanae vitae, il a célébré la beauté du
lien si profond qui unit, dans la vie conjugale l’union à la fois spirituelle
et charnelle des époux et l’ouverture au don de la vie.
[03042-03.02]
[Texte original: Français]
Moderator: Em.mo Card.
Raymond Leo BURKE
Relator: S.E. Mons. John Atcherley DEW
I present this
report of behalf of the English speaking group Anglicus "A".
The group has suggested a number of amendments to the RELATIO POST
DISCEPTATIONEM, some are major amendments and others quite small,
nevertheless they have significant meaning attached to them. In proposing
amendments we have shifted the focus from particular situations described in
the Relatio to the people involved in the situations, concentrating on the goodness
to be found in them.
We believed
that there needed to be a new introduction to the Relatio. Our
proposed Introduction is placed within the context of the great gift of the
Sacrament of Matrimony and the grace of God freely given through the sacraments.
It also provides a theological anthropological foundation, which we believe is
needed in order to address serious issues spoken on in the Synod. We have
addressed these issues within the context of Scripture and the remarkably rich Magisterium of
the Church. We want the final Synod document to speak of human life, marriage
and family life, as we know it to be revealed to us by God through reason and
faith, both aided by the grace of God. The Relatio Synodi must
proclaim the truth of the Gospel, the truth of human life and sexuality as
revealed by Christ. The Word of Christ illuminates our knowledge of human
nature and the intrinsic sexuality of man and woman through the natural law.
We agreed that
this is to be a pastoral document, as has been expressed as the wish of the
Synod, a document which speaks to people about the often critical issues which
confront families today. Those issues cannot be separated from Church teaching
found in the treasury of her documentation. We are aware that the final Relatio
Synodi will be discussed and debated over the next year; therefore as
we proposed amendments we indicated appropriate references to the Sacred
Scriptures and Magisterial documents
We referred to
the methodology used as appearing to be based on the SEE, JUDGE, ACT
principles, but in this case it was LISTEN, JUDGE, ACT.
LISTEN and observe what others are saying and what
the situation is regarding marriage and family life in the world today.
JUDGE according to what we have been gifted with
through the Deposit of Faith.
ACT through our pastoral accompanying of all God’s
people entrusted to our care.
W e have
attempted to show in our amendments that the "Listening" or
"seeing" must always be through the lens of the Gospel. Our Proposals
have stressed God’s love and our pastoral love and care for individuals, while
at the same time honestly recognizing and acknowledging sinful situations, and
searching for ways to invite conversion of heart.
In our
amendments we see suggest a return to the SEE, Judge, Act formula.
We know that
the final Synod document gives us a wonderful opportunity to influence the prevailing
culture and for the Church to present the way of Jesus Christ who is "The
Way, the Truth and the Life" (John 14). Our amendments have tried to show
that living as disciples of Jesus Christ, with all the challenges that brings
is the life that leads to true joy and human happiness.
For example,
where the Relatio appeared to be suggesting that sex outside
of marriage may be permissible, or that cohabitation may be permissible, we
have attempted to show why such lifestyles do not lead to human fulfillment. At
the same time, we want to acknowledge that there are seeds of truth and
goodness found in the persons involved, and through dedicated pastoral care
these can be appreciated and developed. We believe that if we imply that
certain life-styles are acceptable, then concerned and worried parents could
very easily say "Why are we trying so hard to encourage our sons and
daughters to live the Gospel and embrace Church teaching?"
We did not
recommend the admission to the sacraments of divorced and re-married people,
but we included a very positive and much –needed appreciation of union with
Christ through other means.
The group
recognizes and favors the concern and compassion the Relatio shows
for those who face difficult pastoral situations in their lives. However our
amendments suggest that we express these carefully so as not to create
confusion in the minds and hearts of our people.
We had serious
questions about the presentation of the principle of GRADUALITY. We wished to
show in our amendments that we are not speaking of the GRADUALITY of DOCTRINE
of faith and morals, but rather the gradual moral growth of the individual in
his or her actions.
We also believe
that in the Relatio Synodi we need to express words of
encouragement and support to those who are faithfully living out their marriage
vows and bringing up their families according to the teaching of the Church. We
are grateful to those married couples who gave their witness in the Synod Hall
and thank them sincerely. We also wish to address words of encouragement to
grandparents and extended family members who support their families often at
great expense to themselves.
There is
agreement that the Relatio Synodi needs to be a pastoral
document in which we use language which does not hurt people but which
encourages them and helps them in their journey to God. It must speak the Truth
of the Gospel clearly and directly, using language that cannot be interpreted
by some to be condemning them, but rather expressing the Church’s deep interest
and care for them.
As the
Conclusion of the Relatio Post Disceptationem states the
Synodal dialogue took place in freedom and a spirit of reciprocal listening. It
has certainly raised questions that will have to be seriously considered and
clarified by reflection in the Particular Churches of the world over the next
year. Our prayer too is that all God’s people under the guidance of the Holy
Spirit will find roads of truth and mercy for all. We thank Pope Francis for
the invitation to us to live the courage of faith and the humble and honest
welcome of the truth in charity.
[03042-02.01]
[Original text: English]
Moderator: Em.mo Card.
Wilfrid Fox NAPIER, O.F.M.
Relator: S.E. Mons. Diarmuid MARTIN
Of the Synodal
Fathers members of the group: five were from Africa, seven from Asia, one each
from Oceania, the United States of America and Europe. The uditores and a
fraternal delegate contributed significantly to the reflection of the group.
In the first
place, the group strongly felt that the Relatio ended up
placing too much emphasis on the problems facing the family and did not stress
sufficiently the need to provide an enthusiastic message which would encourage
and inspire hope for those Christian families who despite many challenges and
even failures - strive every day to live out faithfully and joyfully their
mission and vocation within the Church and society.
The group
proposed to add at the beginning of the Report — as was done in the Instrumentum
Laboris - some paragraphs clearly stressing how the Word of God, and
the beauty of the Gospel of Marriage, must be central to the entire focus of
the Final Report of the Synod.
The group asked
me to record explicitly its concern about some of the conclusions drawn in the Relatio, about
its methodology, its complicated language (compounded by poor translation) and
of the effects of its publication before it had been reviewed by the Synodal
Fathers. Despite these difficulties the Group enthusiastically and profitably
took up the discussion of the Relatio.
The task of the
extraordinary Synod was to draw up a picture of the family and of the
challenges facing the pastoral activity of the Church in today's complex and
diverse world. Inevitably this meant that it would focus on problems and on
some of the principal challenges which are of particular concern in the Church
today.
However, the
Report of the Synod should go beyond a mere focus on the problems and the
pathology of marriage and the family. The group felt that it could well draw on
the testimonies - and the language - of the lay men and women who addressed the
Synod.
Many in the
group felt that a young person reading the Relatio would if
anything become even less enthusiastic about undertaking the challenging
vocation of Christian matrimony. The Synod Report - and the Message - should
direct itself towards young people, to help them understand and be attracted by
the Christian vision of marriage and the family, in a world in which they are
exposed to many contradictory visions.
It was felt
that in the current situation of widespread cultural confusion about marriage
and the family and the human suffering that this can bring, there is an urgent
need for leadership in today's world and that such clear leadership can only
come from the Church. Such leadership is an urgent part of the Church's service
to contemporary society and a failure to give such witness would be to fail
humanity.
Some members of
the group stressed the need of pastors to recognize their own failures and
their inadequacies in fostering support for families. The Church needs a
radical renewal of its style of ministry to families. Marriage accompaniment is
a lifelong task not limited to preparation for the wedding. It is a task which
belongs within a broad faith itinerary and must encourage and foster family
prayer.
The main thrust
should be to encourage those who are committed and witness to the Christian
ideal and who struggle day by day, with the help of God's grace to realize that
ideal. This is important to stress as we move towards the Ordinary Session of
the Synod of 2015 which is about "the vocation and mission of the
family".
The Church must
of course also reach out to the realities of those whose lives do not yet fully
realize that ideal. The problems should not be allowed to steal the principal
narrative, but neither should the narrative end up marginalizing or
discouraging those are still struggling.
It is not
primarily a question of producing new documents or of simply repeating the
Church's teaching, but of reaching out and finding a language which can help
the men and women and especially the young people of our time to open their
hearts and minds to the Gospel of the Family, to understand it and to be
attracted by it. This new language must dig deeper into the treasury of the
faith and tradition of the Church and find ways of listening to the lived
experience of faithful couples of their Sacrament of Matrimony.
The Church must
teach with clarity, but must also, as one member of the group stressed,
"have the courage to knock on forbidden doors". Very often when we
find the courage to knock on forbidden doors what we discover surprises us:
what we encounter inside is the loving presence of God which helps us to
address the challenges of today, no longer on our terms, but in new ways which
might otherwise have been unimaginable. Knocking on forbidden or unaccustomed
doors involves risk and courage. Fear and anxiety of what we think are
forbidden doors may mean excluding opening ourselves to the God who always
surprises.
All of us need
the help of the mercy of God. The mercy of God is not just a medicine, much
less a consolation prize, for those who fail. None of us can be faithful
without experiencing God's mercy. No one should devalue the place of mercy in
the economy of salvation.
Let me briefly
present some of the more significant conclusions of the group.
On the subject
of the admission of the divorced and remarried to the Eucharist the group
stressed two principles flowing directly from God's Word:
· the clear affirmation of the indissolubility of a
valid sacramental union, while humbly admitting that we need a more credible
way of presenting and witnessing to that teaching;
· the strong desire to invite and embrace sincere
Catholics who feel alienated from the family of the Church because of irregular
situations.
The group
recalled the necessity of finding a new vocabulary to preserve the timeless
teaching of the Church in a fresh and appealing manner. It recommended the
examination of possible paths of repentance and discernment by which, in
particular circumstances, a divorced and remarried person might participate in
the sacraments; and about providing alternatives, such as a deeper appreciation
of the classical wisdom and value of spiritual communion.
It was strongly
emphasized that such brothers and sisters remain part of the Church and must be
encouraged to remain part of the Church through prayer, attendance at Mass, the
practice of virtue, participation in small Christian communities and apostolic
service. They must always encounter in the Church the welcoming gaze and
embrace of Jesus.
The group
expressed concern about an over emphasis on the term "positive
elements" when speaking of civil marriage and cohabitation. It
preferred language which would address the law of gradualness as a way to enter
into a pastoral dialogue with such people and seek to identify elements of
their life which might lead them towards a greater openness to the Gospel of
Marriage in its fullness. We must identify elements which could become bridges
in our efforts of evangelization of the many who do not yet or no longer
correspond to the ideal. It was stressed that the law of gradualness always involves
a progression and a conversion towards the full ideal.
On the subject
of the pastoral care of persons with homosexual tendencies, the
group noted that the Church must continue to promote the revealed nature of
marriage as always between one man and one woman united in lifelong,
life-giving, and faithful communion.
The group
encouraged pastors and parishes to care for individuals with same sex
attraction, providing for them in the family of the Church, always protecting
their dignity as children of God, created in his image. Within the Church, they
should find a home where, with everyone else, they hear the call of Jesus to
follow Him in fidelity to the truth, to receive His grace to do so, and. His
mercy when they fail.
On the question
of openness to life, it was noted that in many areas of the
world children are seen as a burden rather than a gift of God. The group
stressed that children are really the supreme gift of marriage. Hence, while
not making the other purposes of matrimony of less account, the true practice
of conjugal love will help couples to be ready with generous hearts to
cooperate with the love of the Creator who through them will enlarge and enrich
His own family day by day.In this light, the group felt that the Church should
revisit and give a positive reevaluation of the message of the Encyclical Humanae
Vitae for the formation of conscience regarding family planning.
On the subject
of polygamy the group tried to define more clearly the
specific pastoral challenges in different parts of the world. The primary
pastoral challenge concerns new converts who are in a polygamous marriage who
were not yet Christians when they entered into a polygamous union. A
comprehensive pastoral study is recommended to be undertaken by the Episcopal
Conferences of Africa.
The group
recommended a new conclusion to the Relatio focusing on our
Blessed Mother, who with her spouse St. Joseph, because of her unique role in
the Holy Family of Nazareth and at the wedding feast of Cana and continues to
play an important role in the Church. Married couples should have recourse to
her especially when they face difficult challenges in their lives so that Mary
our Mother may be an anchor of hope for all Christian families.
[03042-02.02]
[Original text: English]
Moderator: S.E. Mons.
Joseph Edward KURTZ
Relator: S.E. Mons. Stephen BRISLIN
Anglicus Group
C was surprised by the release of the Relatio to the media but
nonetheless we were able to complete our work with openness and frankness.
1. Marriage is
a gift of God to man, a blessing given by him for the well-being of his
creatures, made in his image. From the beginning God ordained that it is not
good for man to live alone and so he created for him a helpmate, one equal to
him, that they may live in relational complementarity. This gift, this mystery
of attraction and love between man and woman, was recognized from earliest
times as coming from God. In the New Testament, the relationship between man
and woman is deepened and explained even more fully and as mirroring the
relationship between Christ and his Body, the Church. Through the centuries,
the Church has built on this Biblical teaching in order to teach and assist
Christians to live and appreciate marital life as God intended it to be lived
and appreciated; she has also strived to protect the meaning and mystery of
marriage, safeguarding the treasure of which we are stewards, so that it will
not be trivialized or seen as a mere human institution separated from God's
will and his love. The gift of self in marriage, which in some way manifests
the self-giving of Jesus Christ to his people, reaches its fullest expression
in sexual intercourse, where the couple express their total giving of self to
other, emotionally, physically and spiritually, and not as a selfish
self-gratification. It is in such self-giving that we become more human and
more Christ-like. It is important that the Scriptural foundation for marriage,
as well as the teaching found in Tradition, be made clear in the document from
its beginning in order to build the framework for the issues to be discussed.
2. We strongly
felt that the tone of the entire document should express our confidence in
marriage. Reflecting on the pastoral challenges of marriage and family life in
itself necessitates considering brokenness, pain and loneliness and a caring
response to those in need. The challenges also cause us to reflect on questions
being asked about the usefulness of marriage, as well as to consider the
attempts to propose different forms of marriage. We should not fall into the
trap of thinking, or in some way conveying, that marriage and family are a
failure, no longer appropriate to our times. We must not lose sight of the fact
that there are many marriages that – despite the ups and downs of life – do
radiate harmony and love, where children are raised in a safe environment, are
nurtured and educated in virtue and the values taught to us by Christ, and
where the family is truly a domestic Church. We must acknowledge that the faithful
are committed to marriage and that many families give hope, are an inspiration
and example to others, especially younger couples.
3. For this
reason, the document should also give encouragement to those committed to their
marriages and families. They must not lose hope. The Church needs them, indeed
the world needs them. Their efforts are appreciated and the Church is committed
to giving them support and pastoral care. They are witnesses to married life as
a vocation to holiness; of themselves, they proclaim that fruitful, life-long
commitment in marriage is attainable, and this must be stated clearly. They are
witnesses to the love of Christ for his people – they give concrete expression
to his self-giving love. They have an essential role to play in evangelization,
the spread of the Gospel, especially at a time when the Church wishes to make
new efforts, using new methods and with renewed energy, to evangelize the world
and to enter into dialogue with the world. Their families are truly missionary,
faithful to the command given to us by Christ, to go to the world.
4. Thus, it is
important that the document does not, in any way, weaken the hope that such
marriages express, or weaken the commitment that the members have for each
other. We rightly wish to welcome, without judgement or condemnation, those
who, for some reason, are not yet able to express life-long commitment in a
marriage between a man and a woman. We wish also to give them encouragement, to
help them recognize their own goodness, and to care for them as Christ cares
for his sheep. We wish them to know that they are loved by God and rejected
neither by him nor the Church. In expressing such sentiments we may
inadvertently convey the impression that marriage is not important, or that it
is an ideal that only a few select people can achieve. It is possible that some
may even have the impression that all unions are equal. For this reason, we
felt it necessary to carefully define the meaning of the law of gradualness,
which should not be understood as gradualness of the law. Gradualness should
not make insipid the challenge of the Gospel to conversion, to "go and sin
no more", as Jesus said to the woman caught in adultery. The aim of
recognizing gradualness should be to draw people closer to Christ. Truth and
mercy are not mutually exclusive terms, and in proclaiming truth we also
proclaim the most profound mercy – that of reconciliation and unity with God;
on the other hand, it is in mercy that we find truth.
5. Bearing this
in mind, the document must be a positive expression of the Church's love for
all people, the love which knows no bounds and which welcomes sinners and those
who are made to be on the fringes of society. We understand that for many their
situation in life may not be a free choice, that economic circumstances limit
many people in that which can be achieved, that the prevailing culture itself
can limit free choice. In dealing with the detail of each section of the
document, and closely examining the wording, we were conscious that we may well
be losing sight of the necessity for the document to express the welcome,
acceptance and the love for those in difficult and painful circumstances, those
who are searching for truth and for those longing for the comfort of Christ's
healing.
6. The task
presented to us during the synod has made it clear that proper pastoral care of
the married and for those in other relationships, demands well-formed priests,
who are properly trained in issues of marriage and family life, and who have
the pastoral heart to care and welcome those who seek Christ. Acknowledgement
should be given to those lay organizations and associations that are committed
to strengthening marriage and who make themselves available to couples who are
experiencing pain and difficulty, giving them support and encouragement. They
have an increasingly important role to play. Furthermore, acknowledgement and
encouragement must also be given to those movements which specifically give
witness to marriage and family as part of their charism.
7. We are
grateful for the openness that has prevailed throughout this Extraordinary
Synod. This has enabled us to listen to the insights and experiences of many
people which has helped present a balanced and comprehensive appreciation of
the vibrancy of family life and also of various concerns. Especially beneficial
were the insights from different cultures which has enriched and deepened our
knowledge – this has only been possible as a result, not only of the freedom to
express ourselves, but also the willingness to listen by all participants.
[03042-02.03]
[Original text: English]
Moderator: Em.mo Card. Fernando FILONI
Relator: S.E Mons. Edoardo MENICHELLI
I Padri sinodali del Circolo Italicus A e le due
coppie di sposi presenti in qualità di Esperti e di Uditori hanno manifestato
gratitudine verso l’Eminentissimo Cardinale Peter Erdő per la relazione
con cui ha sintetizzato i numerosi e diversificati interventi avvenuti in aula.
È stata posta subito una questione: quale scopo si
prefigge il Sinodo? Tutti hanno convenuto nell’impostazione pastorale che si
colloca in un prospettiva dentro la quale alla famiglia venga riconosciuto il
proprio posto nella Chiesa, attraverso il ministero degli sposi e nella giusta
"laicità" da dare al matrimonio, all’interno di una corresponsabilità
missionaria da riscoprire e naturalmente da vivere, per impostare adeguatamente
la soluzione dei problemi pastorali.
Il Circolo ha passato in rassegna le tre Parti
della Relatio post Disceptationem.
1) Prendendo in considerazione l’analisi del
contesto e delle sfide del tempo presente dentro il quale la famiglia è chiamata
oggi a vivere e a testimoniare, i Padri sinodali hanno condiviso quanto nel
testo è descritto facendo tuttavia notare come altri elementi intersecano la
vita familiare ponendo interrogativi nuovi e provocando suggestioni che toccano
la coscienza. In particolare è stato sottolineato come il fenomeno delle
migrazioni spezzi le famiglie con le conseguenze che facilmente possono essere
immaginate. Inoltre è stato sottolineato come l’ingresso delle bio-tecnologie
abbia ridotto la famiglia a diventare una sorta di "campus"
sperimentale con risvolti etici ed educativi di non facile soluzione.
L’approfondimento del contesto in cui la famiglia
al presente vive evidenzia un distacco tra Chiesa e mondo su temi delicati
perché è venuto a mancare il "comune ragionare" sull’idea di persona,
sul suo impegno e la sua totale realizzazione nella dimensione corpo e anima,
nella sua relazionalità a causa di un soggettivismo esasperato che spezza e
rallenta ogni dinamica di comunione. A questo riguardo sono stati proposti dei
Modi in particolare sul ruolo della donna, sulla sua dignità e sul suo genio
ricco di speranza. Si è fatto inoltre notare che come antidoto a tutto ciò si
contrappone la testimonianza di tante famiglie che vivono con impegno il
matrimonio.
Il contesto e le sfide sulla famiglia impongono
alla Chiesa di ridire parole evangeliche coniugando con speranza la verità e la
misericordia, cercando di intercettare l’esistenza concreta delle persone
facendo riemergere in esse il desiderio di Dio.
2) L’approfondimento della II Parte della Realtio
post disceptationem ha posto subito una difficoltà circa il
significato da dare all’espressione "legge della gradualità" senza
tuttavia trovarne un’interpretazione adeguata e condivisa, anche in riferimento
al n. 34 della Familiaris Consortio, citato nel n. 13, che non è
sembrato applicabile nel nostro contesto dal momento che in quel Documento
Pontificio, la legge della gradualità era applicata prevalentemente a una
questione morale circa la paternità e la maternità consapevole. L’espressione
sembra essere sfuggente con il pericolo di far pensare che le difficoltà della
vita sponsale inducano ad abbassare il significato plenario della vocazione
sponsale stessa. Nel prosieguo della discussione gli interventi dei Padri sinodali
hanno convenuto in modo pressoché unanime che questa parte della Relatio non
sembra offrire un’adeguata proposta circa la verità del matrimonio. E’ emersa
quindi la necessità di suggerire alla Segreteria che questa II Parte fosse
riscritta proponendo in modo chiaro e anche gioioso il progetto del matrimonio
posto da Dio Creatore, nella Genesi e ripreso da Gesù, cercando – a questo
riguardo – di far emergere quanto Gesù stesso ha detto e fatto, tenendo
presente e l’esperienza della Famiglia di Nazareth nonché gli incontri di Gesù
con la Samaritana, la donna adultera e con gli sposi che si trovarono con le
giare vuote. In tal senso il Circolo si è impegnato e ha presentato un’ipotesi
nuova di stesura della II Parte rimodulando il contenuto e l’articolazione dei
numeri, attraverso una serie di Modi. E’ risultato opportuno che venissero
ripresi e gli insegnamenti del Concilio Vaticano II (Gaudium et Spes,
48) e del Magistero Pontificio (Familiaris Consortio, 11) dove il
matrimonio viene presentato come "mutuo dono di sé stessi". Così si
dà forte rilievo a Cristo Signore, Sposo della Chiesa: una sponsalità iniziata
con l’Incarnazione, resa totale sul Calvario e contemporanea all’umanità con il
dono dello Spirito Santo nei Sacramenti; solo così si fanno risplendere la
bellezza e il fascino della sponsalità e della famiglia che rimangono segni
dell’amore di Cristo.
I Padri sinodali hanno sottolineato con particolare
attenzione la questione della inapplicabilità dell’analogia espressa nel testo
con quanto detto nella Lumen Gentium, 8.
3) Approfondendo le prospettive pastorali si è
convenuto anzitutto di richiamare alcuni punti fondamentali per una rinnovata
azione pastorale che qui vengono elencati:
a) la famiglia deve essere riconosciuta come
soggetto pastorale; b) la ministerialità degli sposi in forza del sacramento;
c) la necessità di ripensare tutta la pastorale a partire dalla famiglia; d)
tutta la comunità deve farsi carico della pastorale familiare; e) la formazione
dei sacerdoti più adeguata; f) Riconoscere il ruolo del Vescovo nella pastorale
familiare, in particolare nelle situazioni più problematiche.
La pastorale ordinaria richiede delle esigenze: a)
riformare le tappe dell’evangelizzazione dando più continuità ; b) valorizzare
il laicato anche formando persone ad acquisire competenze specifiche per il
servizio delle famiglie; c) proporre un itinerario comune per la formazione di
laici e sacerdoti.
Uno sguardo particolare i Padri l’hanno messo nella
preparazione al matrimonio dove si deve proporre non solo il tema della
validità ma della fruttuosità del sacramento, con un accompagnamento personale
dei nubendi.
Una prospettiva pastorale rinnovata deve essere
capace di rendere le famiglie consapevoli della loro missionarietà da esprimere
all’interno della propria dimensione (educazione alla Fede, formazione
cristiana etc.) come anche nei confronti dell’intera comunità sociale.
Nell’affrontare le problematiche descritte nel
documento nei nn. 36-52, il Circolo Italicus A ha creduto opportuno di
suggerire di modificare i titoli dei paragrafi utilizzando sempre l’espressione
"cura pastorale" coniugandola sia rispetto alle unioni civili e alle
convivenze sia verso i separati, divorziati non risposati, divorziati risposati
e persone omosessuali. Più specificatamente per quanto attiene alla cura
pastorale delle unioni civili e delle convivenze si è inteso suggerire che la
sensibilità maggiore della pastorale voglia cogliere gli aspetti positivi che
non appartengono all’esperienza stessa ma che vanno trovati dentro l’esperienza,
naturalmente con lo sguardo trasformativo verso l’accoglimento del dono del
matrimonio e della famiglia. Nell’esaminare la parte relativa alla cura
pastorale verso i separati, divorziati non risposati e divorziati risposati i
Padri del Circolo Italicus A pur condividendo il tono pastorale con cui il
testo presenta la problematica, hanno ritenuto di apportare qualche rilevante
correzione sempre dentro un cammino di impegnata prossimità.
Non si è condivisa la possibilità dell’azione
diretta del Vescovo diocesano nei processi di dichiarazione di nullità
soprattutto in riferimento a un deficit di preparazione specifica suggerendo
tuttavia che si cammini più sinergicamente su una pastorale che veda coinvolti
tribunali, consultori e i vari uffici famiglia delle diocesi. Si auspica che la
comunità cristiana si prenda cura di queste situazioni come espressione e
testimonianza di carità. Rispetto alla ammissione ai sacramenti della Penitenza
e dell’Eucaristia i Padri del Circolo pur sensibili alla problematica
propongono che l’argomento sia ristudiato alla luce del n. 84 della Familiaris
Consortio al fine di precisare eventuali condizioni diverse dalla
disciplina attuale.
Riguardo alla cura pastorale delle persone
omosessuali ci si è orientati verso la proposta di un unico numero dentro il
quale si è sottolineato sia un impegno di prossimità orientata alla
evangelizzazione sia lo stile della Chiesa, come casa aperta, valorizzando i
doni, la buona volontà e il cammino sincero di ciascuno. Si è riaffermato che le
unioni fra le persone dello stesso sesso non possono essere equiparate al
matrimonio fra uomo e donna esprimendo anche la preoccupazione di salvaguardare
i diritti dei figli che devono crescere armonicamente con la tenerezza del
padre e della madre.
Rispetto alla trasmissione della vita e alla sfida
della denatalità non si è ritenuto di modificare né aggiungere qualcosa a
quanto contenuto nel testo, auspicando un successivo sviluppo e
approfondimento.
Sulla sfida educativa e sul ruolo della famiglia
nell’evangelizzazione i Padri del Circolo Italicus A hanno suggerito di
integrare quanto contenuto nel testo con due sottolineature: la continuità
dell’evangelizzazione all’interno della famiglia e la necessità di garantirla
anche attraverso il coinvolgimento delle varie esperienze ecclesiali
(Associazioni, Movimenti e nuove comunità) che costituiscono una ricchezza
nella vita della Chiesa ed esprimono nuovi carismi dentro la Chiesa.
Come conclusione crediamo di poter manifestare
all’Assemblea la necessità, peraltro già conosciuta, di metterci insieme
davanti allo Spirito di Dio che di tempo in tempo suscita novità con le quali
la Chiesa diventa sempre più serva della Parola che le è stata donata per la
salvezza del mondo.
[03042-01.01] [Testo originale: Italiano]
Moderator: Em.mo Card. Angelo BAGNASCO
Relator: S.E Mons. Salvatore FISICHELLA
L’incontro del circolo minore ha permesso di dare
ampio spazio alla discussione e soprattutto di poter verificare sia l’unità
fondamentale che ha caratterizzato il nostro dialogo come pure la
complementarità delle posizioni frutto delle proprie esperienze locali e della
diversità culturale dei partecipanti. L’impegno del circolo minore è stato
duplice: in un primo tempo, si è affrontata la discussione generale sulla Relatio,
mentre successivamente si è passati all’analisi e alla proposta delle modifiche
da apportare al testo. Mi soffermo, quindi, solo sulle considerazioni generali
sintetizzando i punti più salienti.
1. Riteniamo sia importante una rielaborazione
della seconda parte della Relatio riguardo il vangelo della
famiglia. Questo ci sembra essere il fondamento su cui costruire l’intero
impianto del documento. Si nota, infatti, una sproporzione tra la trattazione
del vangelo della Famiglia e le diverse situazioni di crisi e di realtà ad essa
estranee, che non permettono di cogliere immediatamente la visione positiva e
la bellezza della famiglia. Riteniamo che i primi destinatari delle nostre
riflessioni debbano essere proprio le famiglie cristiane che hanno l’urgente
bisogno di essere sostenute nella loro testimonianza per trovare la forza di
continuare il loro impegno quotidiano in un contesto non certamente facile e a
loro favorevole. Non possiamo permetterci, quindi, di dare l’impressione che la
famiglia cristiana sia stata trascurata nel nostro dialogo sinodale.
2. In questo senso, non dovrebbero mancare
considerazioni che portano a verificare le diverse condizioni pastorali che
sorgono in contesti differenti. Si pensi alla famiglia nell’ambito delle grandi
città e metropoli, e quelle di piccoli paesi e villaggi. In questo contesto,
sarebbe estremamente utile una riflessione anche sulla condizione degli anziani
nella vasta gamma della loro situazione esistenziale. Il prolungamento dell’età
sta creando situazioni di grave difficoltà che non dovrebbe trovare la Chiesa
impreparata ma al contrario, lungimirante nel proporre impegni pastorali che
rendano evidente la sua presenza e la sua vicinanza. Ci sono famiglie di
anziani ridotte in povertà, anziani soli relegati lontano dalla famiglia
originaria e famiglie di anziani ormai prive di speranza e con il solo
desiderio della morte. Queste realtà ci interrogano e obbligano a una risposta
credibile. Il nostro silenzio sarebbe dannoso.
3. Alcune tematiche del Sinodo presentano una
oggettiva complessità che richiede un necessario approfondimento in grado di
coinvolgere esperti della materia. La fretta di arrivare ad alcune conclusioni
non sempre permette di ottenere il risultato sperato. Per questo è importante
giungere a una visione coerente e unitaria della problematica senza cadere in
prospettive unilaterali e privi del necessario supporto storico e teologico.
Questo vale sia per le proposte di percorsi penitenziali sia per una corretta
disanima della prassi propria alle Chiese ortodosse. Vedere in che modo si
possono trasportare nella Chiesa latina richiede uno studio ponderato, una
presentazione non conflittuale e una soluzione comune nella comunione.
4. Il testo finale dovrebbe necessariamente mostrare
come vi sia una continuità nell’insegnamento del magistero in proposito. Il
carattere pastorale di questo Sinodo, d’altronde, dovrebbe evidenziare ancora
di più che non esiste una frattura tra la dottrina e la pastorale, ma che
questa si fonda sulla prima e ne esprime la verità nella vita quotidiana della
comunità cristiana. Come diceva s. Gregorio Magno: "L’impegno pastorale è
la prova dell’amore". Proprio per questo è importante porre a fondamento
il cuore stesso del Vangelo. Ciò comporta anche l’esigenza di evidenziare che
siamo sempre dinanzi a uno sviluppo progressivo della dottrina. Questo è
garanzia per la pastorale perché rimane dinamica e non cede alla tentazione di
iniziative che, per dirla con Papa Francesco, esprimono un’accidia pastorale. Il
vangelo della famiglia quindi ha bisogno di essere presentato in tutta la sua
complessità ma anche con credibilità.
5. Una tematica sulla quale merita attirare la
nostra attenzione è quella degli sposi che vivono una maternità o paternità
ferita e che comunque accettano questa loro condizione. Si aprono però a una
scelta di amore gratuito che diventa forma di adozione per quanti, non
possedendo una loro famiglia, sono soli e abbandonati. Questa scelta permette,
a tutti gli effetti di esprimere una famiglia vera che sa accogliere, che
genera a nuova vita e che dona speranza per il futuro. Queste famiglie meritano
una particolare attenzione. Abbiamo anche esempi di famiglie che hanno già
figli e che comunque si aprono a una comunione di vita per quanti non hanno il
dono di una loro famiglia naturale. Le forme di adozione e di affidamento sono
da sostenere non solo a livello di proposta culturale che privilegia questa
strada a quella più facile della maternità medicalmente assistita nelle sue
differenti accezioni. Essa diventa anche un appello perché i governi ascoltino
queste richieste e si rendano attivi sostenitori attraverso una legislazione
che faciliti l’adozione piuttosto di impedirne l’accesso mediante forme
burocratiche asfissianti.
6. E’ importante che il lavoro sinodale continui
affermando che il matrimonio e la famiglia non sono in primo luogo un’esigenza
etica, come spesso sembra emergere in diversi punti della Relatio,
ma prima di tutto è una dimensione ontologica e sacramentale che sta a
fondamento dell’orizzonte etico, non viceversa. In questo modo diventa più
7. Sembra che si abbia timore di esprimere un
giudizio su diverse questioni che sono divenute ormai espressioni culturali
dominanti. Questo non appare coerente con la missione profetica che la Chiesa
possiede. E’ importante che il testo esprima al meglio il ruolo profetico che i
Pastori e la comunità cristiana possiedono ben sapendo che non andiamo alla
ricerca di un facile populismo che tutto assopisce e ovatta, ma che abbiamo la
responsabilità di esprimere anche un giudizio che proviene dalla Parola di Dio.
Ritornano significative in questo contesto le parole rivolte al profeta
Ezechiele: "Quando sentirai dalla mia bocca una parola, tu dovrai
avvertirli da parte mia. Se io dico al malvagio: Tu morirai! e tu non lo
avverti e non parli perché il malvagio desista dalla sua condotta perversa e
viva, egli, il malvagio, morirà per la sua iniquità, ma della sua morte io
domanderò conto a te. Ma se tu ammonisci il malvagio ed egli non si allontana
dalla sua malvagità e dalla sua perversa condotta, egli morirà per il suo
peccato, ma tu ti sarai salvato" (Ez 3,17-19). Ciò diventa evidente
soprattutto dinanzi a situazioni che sono assunte come una forma di
de-istituzionalizzazione del matrimonio e della famiglia in forza di pretesi
diritti individuali. Una semplice fenomenologia del dato non appare consona
alla funzione profetica della Chiesa.
8. Una voce critica è bene che si faccia sentire
anche su espressioni della cultura contemporanea che sono veicolate da
internet. Nel contesto della formazione è bene che si accentui la
raccomandazione perché le famiglie e le istituzioni valutino con la dovuta
attenzione la nuova cultura che emerge da questi mezzi, il linguaggio che ne è
stato assunto e le conseguenti forme comportamentali che ne derivano. Pensare
che questo sia solo uno strumento non consente di valutare la reale nuova
cultura che sta alla base e che condiziona fin dai primi anni di vita le
giovani generazioni. E’ bene che si recuperi fortemente il rapporto
interpersonale e per quanto riguarda la pastorale familiare si rinnovi la
dinamica di un rapporto da famiglia a famiglia perché la debolezza di una possa
trovare forza nel sostegno dell’altra.
[03042-01.02] [Testo originale: Italiano]
Moderator: S.E. Mons. Angelo MASSAFRA, O.F.M.
Relator: Rev. P. Manuel Jesús ARROBA CONDE, C.M.F.
L’unità tematica tra questa e la prossima assemblea
sinodale, nonché la novità che rappresenta la sostituzione delle Propositionescon
una Relatio Synodi hanno indotto alla totalità dei padri del
circolo a sollecitare chiarezza sulla natura del documento finale, esprimendola
direttamente all’inizio del testo.
La maggior parte dei padri si è detta sorpresa
della diffusione pubblica della Relatio post disceptationem; altri,
consapevoli che questa è stata la prassi in precedenti assemblee sinodali,
suggeriscono di evitarla nel futuro; non è mancato chi ha ritenuto positiva la
diffusione, perché in linea con la franchezza che ha caratterizzato le
manifestazioni alla stampa di tanti padri sinodali prima e, soprattutto,
durante l’assemblea; sarebbe opportuno tornare alla prassi di pubblicare gli
interventi dei singoli.
Come elemento generale e ricorrente, ciò che nel
discernimento del circolo ha reso più difficile la formulazione di proposte
prontamente condivise è stata la scelta sulla prospettiva di fondo da privilegiare
oggi, trenta anni dopo il precedente sinodo sul tema, nell’annuncio rinnovato
del Vangelo della Famiglia, in piena fedeltà rispetto ai suoi contenuti, ma
anche al necessario progresso che esigono, per una trasmissione efficace del
nucleo della fede, le mutate condizioni delle culture, delle differenti società
e delle persone del nostro tempo.
Tale difficoltà ha segnato continuamente il dialogo
e l’interscambio sui vari contenuti della Relatio, emergendo due
sensibilità diverse, entrambe animate da identico zelo apostolico.
Una prima sensibilità parte dalla preoccupazione
che il rinnovato annuncio del Vangelo della famiglia, per il linguaggio da
utilizzare, gli accenti e la selezione delle tematiche, contribuisca
involontariamente ad accentuare la mancata accoglienza integrale dei suoi
contenuti. Questi padri, pur accettando che il profilo specifico del tema che
investe questa assemblea straordinaria è quello delle sfide pastorali,
ritengono imprescindibile che la Relatio ribadisca in maniera
esplicita la dottrina su matrimonio, famiglia e sessualità, senza tentennamenti
nell’avvalersi delle categorie di "peccato" e "adulterio" e
"conversione" rispetto alle situazioni oggettivamente contrastanti con
il Vangelo della famiglia. Gli stessi padri insistono sul fatto che usare
eufemismi possa provocare malintesi tra i fedeli, soprattutto per distorte
interpretazioni fatte da una parte della stampa non specializzata.
La seconda sensibilità parte dalla priorità che si
ritiene debba essere attribuita al "desiderio di famiglia" seminato
dal Creatore nel cuore di ogni persona, anche di quei fedeli che, per svariate
ragioni, non lo vivono in piena coerenza con la Parola di Cristo. Poiché tra le
ragioni di detta incoerenza si annoverano la mancata coscienza di peccato e i
gravi condizionamenti culturali, questi padri ritengono necessario un
linguaggio nuovo e incoraggiante, che nell’orientare verso la pienezza del
messaggio evangelico, possa far leva sugli elementi positivi che di esso sono
già presenti nelle esperienze familiari imperfette. Rispetto alle situazioni
oggettive di peccato, gli stessi padri, senza venir meno all’annuncio della
verità, muovono dalla convinzione che il Vangelo della misericordia sia una
parte imprescindibile integrante la verità stessa e, di conseguenza, non possa
essere ridotto all’osservanza di un mero atteggiamento pastorale sulle persone.
Nonostante queste due differenti sensibilità, i
padri del circolo si sono sforzati molto seriamente per compiere un
discernimento in grado di produrre formulazioni il più condivise possibile,
accogliendo gli uni le indicazioni degli altri, soprattutto in merito a
possibili lacune del testo proposto e, non di rado, rinunciando ad alcuni
concetti problematici, pur di salvaguardare i contenuti. Di ciò è prova il
fatto che la maggior parte dei modi, pur oggetto di accese discussioni, sono
stati votati in maniera unanime, specialmente quelli riferiti alla prima e
seconda parte della Relatio.
Vengono ora indicati sinteticamente gli aspetti
generali e alcuni più specifici che sono stati oggetto di speciale
discernimento nel circolo su ciascuna delle tre parti del testo.
Introduzione
Una buona parte dei padri, nell’analizzare il testo
dell’introduzione al documento, segnalò l’esigenza di utilizzare formule che
lascino fuori dubbio sin dall’inizio che l’unico modello di famiglia che
corrisponde alla dottrina della Chiesa è quello fondato sul matrimonio tra uomo
e donna. L’indicazione fu accolta prontamente.
Prima parte
Quale aspetto di portata generale emerso nella
riflessione sulla prima parte del documento, il circolo segnalò la necessità di
indicare in modo più efficace e dettagliato la portata culturale che possiede
la crisi della famiglia e i suoi principali effetti.
Sul punto si è votato all’unanimità un modo in cui
si manifesta la pericolosa rottura del nesso matrimonio-famiglia-vita, in forza
di una esagerata esaltazione dell’individuo, cui si riconosce la possibilità di
ricomporre la triade a proprio piacimento, col paradossale risultato di rendere
i singoli più deboli e soli, e le società più fragili (proprio perché
de-familiarizzate).
La permanenza di un generalizzato desiderio di
famiglia rende impensabile sradicarla dalla normale esperienza, seppure gli
elementi di crisi manifestano la necessità di favorire modelli di famiglia
attenti alla qualità delle relazioni tra i coniugi e tra questi e i figli,
nonché ai rapporti e alla sinergia di azione tra le famiglie.
Come contributi più specifici al testo di questa
prima parte il circolo ha ritenuto di annoverare, tra le difficoltà pastorali,
la mancata conoscenza della dottrina sulla famiglia e l’insufficiente
attenzione che riescono a prestare le strutture pastorali abituali alle
esperienze di vita e di fede che incombono sulle famiglie concrete.
Seconda parte
Il contributo di portata più generale che il
circolo ha ritenuto di dover offrire, rispetto alla seconda parte del testo
della Relatio, è stato la menzione espressa della dottrina, come
alcuni padri richiamavano. Essendo oggetto specifico di questa parte "Lo
sguardo verso Cristo" e il "Vangelo della famiglia", sono stati
inclusi in maniera esplicita alcuni testi della Scrittura e del Magistero che
presentano il modello ideale di matrimonio e famiglia. Di conseguenza, si è
proposta la riordinazione dei numeri di questa parte, senza incidere
radicalmente nella struttura del documento. Si è incluso un numero che,
rispetto alle convivenze e alle nuove unioni dopo un fallimento, allude in
maniera espressa e chiara all’incoraggiamento e alla conversione verso la
costituzione o ricostituzione del nucleo familiare, coerentemente col Vangelo.
Alcuni contenuti specifici di questa parte sono
risultati oggetto di un confronto più difficile: la "chiave
ermeneutica" di Lumen Gentium 8 proposta come possibile
analogia per le situazioni di famiglia; il tema della legge della gradualità;
la questione del grado di comunione con la Chiesa delle persone coinvolte in
situazioni irregolari. Sul primo e il terzo concetto si sono addotte le
difficoltà che potrebbe comportare il loro utilizzo da un punto di vista
ecumenico; sul secondo, il rischio di tramutare la legge della gradualità in
gradualità della legge.
Dopo un intenso dialogo, anche i padri più convinti
della bontà dei riferiti concetti, hanno ritenuto preferibile che non siano
utilizzati nel testo.
Terza parte
La riflessione sulle prospettive pastorali della
terza parte è stata più lunga e articolata circa quelle proposte che comportano
qualche evoluzione della disciplina attuale rispetto ai fallimenti
matrimoniali. Tuttavia, l’aspetto generale più degno di nota é l’apprezzamento
che i Padri hanno subito manifestato sui numeri in cui si snoda la scelta di
fondo più generale: "ripartire dalla famiglia" nell’intera azione
pastorale convinti che il Vangelo della famiglia rappresenti occasione
privilegiata per l’annuncio dei contenuti essenziali del Vangelo nel mondo di
oggi.
La scelta é speculare alla portata culturale della
crisi che i padri del circolo hanno ritenuto di approfondire nella prima parte.
In effetti, la famiglia è scuola di umanità, perché scuola di amore nella vita
e nella crescita della persona, grazie alle relazioni che il matrimonio
richiede fra i coniugi e fra genitori e figli. E’ scuola di socialità, perché
sostiene la persona nello sviluppo delle sue capacità al servizio della
società. E’ grembo di vita ecclesiale, che educa a vivere nella comunione della
Chiesa e ad essere protagonisti attivi in essa. E’ infine scuola di
santificazione, in cui si esercita e si alimenta il cammino di santità dei
coniugi e dei figli, deve essere un vivaio speciale di vocazioni alla vita
sacerdotale e consacrata. Per queste ragioni la Chiesa annuncia il valore e la
bellezza della famiglia e con ciò rende un servizio decisivo a un mondo che
implora di essere rischiarato dalla luce della speranza.
Al riguardo, i padri hanno segnalato alcuni aspetti
più specifici per arricchire le proposte formulate nel testo: una menzione
espressa sui movimenti familiari; un numero apposito sulle adozioni; un invito
a studiare nuove presenze in campo educativo; un ritorno ai testi dell’instrumentum
laboris circa le unioni omosessuali; un appello alle istituzioni per
promuovere politiche in favore della famiglia.
Sull’evoluzione della disciplina il circolo si è
pronunciato in modo unanime sulla necessità di studiare l’ampliamento dell’esercizio
dellaPotestas Clavium e le condizioni per trattare con procedura
giudiziale extraordinaria le cause che non richiedano un giudizio ordinario; si
chiede ai vescovi di avviare una pastorale giudiziale accurata, preparando
sufficienti operatori, chierici e laici.
Sull’accesso dei divorziati ai sacramenti il
circolo ha votato una proposta, approvata per maggioranza dei voti, che apre
tale possibilità in condizioni precise ed in momenti definiti della vita
ecclesiale e familiare, valorizzando il significato dell’eucaristia come
sacramento per la crescita nella vita cristiana, tenendo ferma la dottrina
sull’indissolubilità coniugale.
Alcuni padri hanno ritenuto vincolante la
disciplina attuale e altri non sufficientemente maturo lo studio sul fondamento
teologico che consente l’evoluzione.
[03042-01.03] [Testo originale: Italiano]
Moderator: Em.mo Card. Francisco ROBLES ORTEGA
Relator: S.E. Mons. Luis Augusto CASTRO QUIROGA, I.M.C.
El grupo ibérico A, conformado por 17
padres sinodales, un sacerdote experto, tres sacerdotes asesores y cuatro
laicos muy competentes, inició su trabajo tomando en consideración la
Introducción, no sin lamentar la pésima traducción del documento.
Se hizo notar que lo primero que debía
aparecer era dar un saludo a todas las familias cristianas que viven con
fidelidad, amor y sacrificio el evangelio de la familia y que son testigos de
Cristo ante la sociedad toda.
Igualmente, se consideró oportuno
saludar y animar a todas las parroquias y movimientos laicales que unidos a
ellas trabajan con y en favor de las familias para promover en los hogares la
vivencia del evangelio de la familia.
El grupo consideró que debía proseguir
dando una mirada global al documento. De este primer acercamiento global, se infirió
que las tres partes imitaban la metodología del ver - juzgar. - actuar aunque
con términos análogos. Se vio que la segunda parte merecía un título más
específico y se sugirió "el anuncio del evangelio de la familia".
Posteriormente se pasó a considerar
cada uno de los tres artículos. Se hicieron algunas correcciones de forma, como
el suprimir las referencias al África y hablar simplemente de algunas regiones
del mundo, evitar el término pareja de resonancias muy secularizantes y reducir
la repetida frase "los padres sinodales". Luego se prosiguió con las
correcciones de fondo.
A cuanto dice el número cinco sobre el
cambio antropológico y cultural actual se vio oportuno añadir que el efecto más
evidente del mismo es la crisis de la fe que ha golpeado a tantos católicos y
ha comportado una crisis del matrimonio y de la familia. Esta crisis ha llevado
al aumento de uniones libres, matrimonios ad experimentum,
divorcios y un cerrarse a la vida con el crecimiento de la práctica abortiva.
La referencia a la soledad, pobreza de
la cultura actual, es ante todo fruto de la ausencia de Dios, de la fragilidad
de las relaciones interpersonales y de tantas otras dificultades que se
interponen para construir comunidades de vida y amor.
El grave diagnóstico ofrecido en el
número 10, mereció el siguiente comentario: "Esto es el resultado de la
mentalidad difundida que reduce la generación de la vida a una variable del
proyecto individual o de pareja. Los factores de orden económico ejercen un
papel a veces determinante contribuyendo a la fuerte caída de la natalidad, que
compromete la relación entre las generaciones. En el drama de la infertilidad,
cuando busca una solución a través de las técnicas de fertilización asistida,
también se destruye la dignidad del amor humano y del hijo".
Prosiguiendo con el análisis, se
evidenció la necesidad de denunciar la gravísima mutilación genital de la mujer
o ablación practicada en algunas culturas del mundo y lamentar la situación de
tantos seres humanos obligados a la prostitución como esclavos sexuales.
Además, nos pusimos frente a las responsabilidades que nos atañen, como también
a los gobiernos y a las sociedades, frente a los llamados "niños de la
calle" muchos de ellos carentes de familia. No menos preocupante es la
explotación física y virtual de la niñez, realidad escandalosa y perversa de
nuestra sociedad actual.
La segunda parte nos puso frente a la
familia en el plan salvífico de Dios. Nos pareció bien enriquecer el número
quince con esta observación: "En la tradición cristiana el matrimonio es
una alianza de amor integral y definitiva inspirada en el amor entre Cristo y
su Iglesia y llamada a crecer hasta ser en el mundo testimonio del amor de Dios
y camino de perfección que llega hasta la vida eterna."
Nos pareció que el número siguiente
ofrecía la visión de S. Juan Pablo II y valía la pena citar esta fuente que es
su catequesis sobre el amor humano.
Los números del 17 al 23 sobre el
discernimiento de los valores presentes en las familias heridas forman una
unidad novedosa y de inmenso valor. No admiten subtítulos que distraen. Desde
los tiempos de Justino se habla de las semillas del Verbo sembradas en todas
las culturas. ¿No podemos hablar igualmente de esa presencia escondida,
germinal y viva que es acción del Espíritu y que gradualmente puede ir
creciendo en las familias? Creemos que el Evangelio de la familia puede
realizar esta crecimiento allí donde las semillas esperan madurar.
La aceptación de las anteriores
consideraciones nos animan a exhortar a los matrimonios civiles y a los
divorciados vueltos a casar, a secundar la llamada de Dios hasta alcanzar la
plenitud de la comunión y de la gracia divina.
Hemos querido concluir esta segunda
parte diciendo que "sabiendo que la mayor misericordia es decir la verdad
con amor (San Agustín), vamos más allá de la compasión. El amor misericordioso
así como atrae y une, también transforma y enaltece e invita a la conversión.
Ver (Jn 8,1-11).
Iniciamos la tercera parte anotando que
la denuncia propia de la evangelización debe abarcar también los factores
políticos y legislativos que también pueden destruir la vida familiar.(n.33).
Luego, volvimos al número 31 para intercalar la siguiente observación:
"Para que la realidad expresada en el sacramento pueda ser aceptada y
vivida por los contrayentes, es preciso que la celebren con fe clara y
decidida, con voluntad de aceptar lo que les ofrece la Iglesia en el
sacramento. Esta fe de novios y esposos debe ser alimentada con la Palabra de
Dios y la Eucaristía.
Volviendo a los novios (34) es
necesario recordar la importancia educativa de las virtudes y particularmente
de la castidad y de la pureza, condición absolutamente imprescindible para el
crecimiento genuino del amor interpersonal. A los novios hay que plantearles el
ideal matrimonial con claridad para que puedan discernir y decidir con
libertad.
Dado que esta parte focaliza el
problema y desafío de las familias heridas, se hizo notar que cuando los
matrimonios se encuentran con problemas en su relación, cuentan con la ayuda y
el acompañamiento de la Iglesia. La pastoral de la caridad y de la misericordia
se traduce en la recuperación real de las personas y las relaciones. La
experiencia muestra que con la ayuda adecuada y con la acción regeneradora de
la gracia, un alto porcentaje de crisis matrimoniales se resuelve
satisfactoriamente.
Claro está que a esa ayuda hay que
añadir otra muy interior como es la capacidad de perdonar. Saber perdonar y
sentirse perdonado es una experiencia fundamental en la vida familiar.El perdón
entre los esposos permite experimentar un amor que es para siempre y no pasa nunca
(1 Cor 13,8). A veces resulta difícil, pero quien ha recibido el perdón de
Dios, tiene fuerzas para ofrecer un perdón auténtico que regenera a la persona.
En relación con el aconsejar a las
partes sobre la validez del matrimonio (44), no se requiere exactamente un
sacerdote pues puede ser también otra persona pero debidamente preparada.
Sobre las personas divorciadas pero no
vueltas a casar, además de lo dicho en el número 45, hay que añadir que muchas
veces "ellos son testigos heroicos de la indisolubilidad y de la fidelidad
Pasando al n.50, se ha observado que no
se debe hablar de personas homosexuales casi como si el homosexualismo fuese
parte de su ser ontológico, sino de personas con tendencias homosexuales. Se
solicitó sustituir el texto de este número por el siguiente: "la
sexualidad que nos hace existir como humanidad en lo masculino y lo femenino,
es un valor irrenunciable en la antropología y en la teología cristiana. Nos
hace ser los unos para con los otros no en la indistinción sino en la complementariedad...Las
personas con tendencias homosexuales también necesitan de acogida y
acompañamiento que les ayude a crecer en la fe y a conocer el plan de Dios para
ellos.".
Sobre la transmisión de la vida (53) se
anotó que los hijos no son un estorbo al amor conyugal sino su fruto natural
más precioso, el amor hecho carne (G.S 48-51).
Se consideró oportuno reformular el
número 55 de esta manera: "Es necesario incorporar a la pastoral
itinerarios formativos para ayudar a vivir la sexualidad como lenguaje del
amor. El testimonio y el acompañamiento permanente de familia a familia ha
demostrado su eficacia en el camino de madurez del vínculo conyugal en la más
profunda aceptación del otro y en una donación más plena. Esto se logra
integrando la dimensión sensible del cuerpo, impulsividad y afectividad con la
dimensión espiritual de la razón y la voluntad. En este crecimiento en el
tiempo se va fortaleciendo un amor fiel y profundo hecho de ternura y respeto,
en donde el goce de la comunión se proyecta en el fruto de la vida, en la
generosidad coronada por el don del hijo o en el camino de la adopción para
recibir el regalo que Dios ha preparado en otro lugar.".
Hacia el final de la tercera parte se
observó que no se trata de que la iglesia pueda desarrollar sino que desarrolla
un papel importante de apoyo a las familias que son iglesias domésticas con su
ministerio conyugal, comenzando por la iniciación cristiana, a través de
comunidades acogedoras.
Se vio más que necesario anotar que la
maternidad de María, ícono por excelencia de la fecundidad divina, en su
ternura, misericordia, sensibilidad y cercanía, puede saciar el hambre de
humanidad y vida por el que nuestras familias y pueblos suplican y claman. Una
pastoral y devoción mariana creativa es un punto de partida muy oportuno para
presentar el ideal de la familia cristiana.
Al concluir se quiso que quedara bien
claro que el próximo sínodo en octubre dl 2015 está dedicado a la vocación y a
la misión de la familia en la iglesia y en el mundo contemporáneo.
[03042-04.01] [Texto original: Español]
Moderator: Em.mo Card. Lluís MARTÍNEZ SISTACH
Relator: S.E. Mons. Rodolfo VALENZUELA NÚÑEZ
Relator: S.E. Mons. Rodolfo VALENZUELA NÚÑEZ
[puntos sobre los que
se ha llegado a un consenso y que han sido objeto de los modos presentados]
En el Círculo Hibericus B en un
ambiente fraterno y dialógico los modos presentados han sido aprobados por
unanimidad. El círculo ha logrado en el trabajo grupal un buen conocimiento de
la Relatio Post Disceptationem (RPD), con la participación activa
también de los auditores. Ha visto el texto de la misma como un reflejo de lo
compartido en el aula: la diversidad de realidades de la Iglesia y del mundo y
los puntos comunes en los que compartimos realidades humanas básicas y
realidades de una fe común, así como también las diferencias de enfoques o
énfasis teológicos o jurídicos.
Hemos visto muy bueno y necesario, como
indica el mismo texto, que algunos temas sean estudiados en comisiones
interdisciplinarias" ad hoc" sobre los temas más importantes. Pastores
y expertos en teología y derecho deberán llegar a propuestas más claras sobre
temas como la eventual admisión de los divorciados vueltos a casar a la
comunión Eucarística y los procesos jurídicos de nulidad matrimonial, entre
otros temas que se han planteado. Y que sin duda deben ser un insumo
indispensable para la próxima asamblea sinodal ordinaria. Evidenciamos desde el
inicio la RPD como un documento mejorable, solamente un instrumento de trabajo,
abierto a las necesarias precisiones, y para el círculo ha sido un instrumento
de trabajo útil.
Consideramos que faltaron en el mismo
énfasis sobre temas importantes como el aborto, los atentados contra la vida,
el amplio fenómeno de la adopción, las decisiones en conciencia de los esposos,
así como una mayor claridad sobre el tema de la homosexualidad.
Consideramos de vital importancia el
que algunos temas se profundicen en las comisiones ya previstas, con la
conveniente consulta a las iglesias Particulares durante el lapso de tiempo
previo a la asamblea ordinaria del 2015.
Nos ha parecido muy positiva la
estructura del documento que coincide con el ya difundido método del
ver/juzgar/actuar, en la forma de la escucha/la mirada en Cristo/el encuentro o
perspectivas pastorales. Damos gracias a Dios Uno y Trino porque es padre, que
ve la realidad de la Iglesia y el mundo con mirada misericordiosa, nos revela
el camino en Jesucristo su Hijo, que hace camino con la humanidad entera y nos
da su Espíritu que guía a la Iglesia hacia su plenitud.
Hemos visto que la RPD no enfatizaba
suficientemente el mensaje positivo del evangelio de la familia, quizá porque
refleja principalmente las preocupaciones pastorales de las conferencias
episcopales sobre las sombras que se ciernen sobre la familia y el mundo
actual.
Estamos conscientes de la finalidad
netamente pastoral y no académica del sínodo, del cual se espera un nuevo
impulso decidido a la pastoral familiar y un apoyo a todos los laicos, familias
y movimientos que se encuentran en este camino. No obstante esta finalidad
creemos indispensable insistir sobre los elementos doctrinales básicos que
eviten parcializaciones o incluso magisterios paralelos.
Hay una enorme riqueza en el magisterio
reciente de Pablo VI, San Juan Pablo II, Benedicto XVI y Papa Francisco sobre la
familia, que requiere una renovada atención.
Nuestros principales aportes al
documento van en la línea de:
- subrayar las luces de la familia y la importancia
del matrimonio
- Afirmar la doctrina sobre el matrimonio y la
familia y
- Animar la pastoral familiar en las circunstancias
actuales.
- Esperar del sínodo luz y orientaciones sobre las
nuevas situaciones matrimoniales.
Se ha planteado en nuestro círculo que
en la elección de participantes al próximo sínodo se sugiera que sean nombrados
obispos que han participado en esta asamblea extraordinaria en orden a lograr
continuidad de los trabajos y las reflexiones del mismo.
[03042-04.02] [Texto original: Español]
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